L’école primaire catholique St Cœur de Marie d’Omvan, l’une des premières de l’archidiocèse de Yaoundé, a été fondée en 1936 et ouverte en 1951. Appartenant à la mission catholique d’Omvan, l’école primaire d’Omvan demeure un patrimoine sur le plan social, ecclésial et culturel. À 30 km de la capitale du Cameroun, dans le département de Méfou-et-Afamba, région du Centre, arrondissement de Nkolafamba, cette école constituait le cœur de l’enfance de Dr Pierre Thierry Noah.
Pierre connaissait par cœur les 37 hectares administrés par la mission catholique d’Omvan. Alors même qu’il s’était établi à l’étranger, il s’autorisait au moins une fois par an une excursion à l’école d’Omvan.
Chaque fois, il s’émerveillait de l’immuabilité des valeurs de cet établissement.En effet, l’école d’Omvan conserve ses caractéristiques uniques. En plus des cours, les élèves ont l’opportunité d’apprendre la langue traditionnelle Ewondo et le travail manuel bénéfique, notamment la culture de tubercules et céréales. Les récoltes sont ensuite vendues, et les revenus sont partagés aux élèves sous forme de primes ou affectés au développement de l’école.
À Omvan, le vendredi n’annonce pas uniquement le début du week-end. C’est un moment très attendu car les cours s’arrêtent en mi-journée pour permettre aux enfants de s’exprimer sur le plan culturel. Ils ont l’opportunité de partager leurs découvertes et d’en apprendre davantage sur la cuisine locale, la traduction et l’histoire des noms des villages environnants. Les chefs de village viennent également fréquemment raconter des contes et des énigmes morales, ce qui permet aux enfants de renouer avec leurs racines. Pierre racontait régulièrement ces histoires à ses propres enfants, preuve que cette expérience l’avait accompagné tout au long de sa vie et contribué au personnage qu’il était devenu.
D’autres ont eu la chance de vivre des expériences inoubliables durant leur passage à l’école d’Omvan. Cette dernière dispose d’un stade de football ayant déjà accueilli des personnalités telles que Roger Milla, l’un des premiers joueurs africains à devenir une grande vedette sur la scène internationale. Ce stade était à l’époque utilisé par les religieux de la mission catholique pour organiser des rencontres sportives entre les villages avoisinants. Maintenant, c’est un espace réservé aux élèves, toutes classes confondues, dans lequel ils peuvent se rencontrer et échanger.
Au-delà de la frontière du stade de football, la zone est colonisée par la végétation. Il est difficile d’imaginer qu’il abritait l’hôpital Ad Lucem dans les années 60 et 90. Cet hôpital avait été l’un des tous premiers établis après l’indépendance du Cameroun, sous le règne épiscopal de Mgr Jean Zoa, premier archevêque du Cameroun. Bien que l’hôpital ait été détruit, la paroisse a construit quelques années plus tard un centre de santé pour accueillir les élèves, les enseignants, les membres du clergé et de l’administration qui seraient malades.
Pierre connaissait par cœur les 37 hectares administrés par la mission catholique d’Omvan. Alors même qu’il s’était établi à l’étranger, il s’autorisait au moins une fois par an une excursion à l’école d’Omvan.
Chaque fois, il s’émerveillait de l’immuabilité des valeurs de cet établissement.En effet, l’école d’Omvan conserve ses caractéristiques uniques. En plus des cours, les élèves ont l’opportunité d’apprendre la langue traditionnelle Ewondo et le travail manuel bénéfique, notamment la culture de tubercules et céréales. Les récoltes sont ensuite vendues, et les revenus sont partagés aux élèves sous forme de primes ou affectés au développement de l’école.
À Omvan, le vendredi n’annonce pas uniquement le début du week-end. C’est un moment très attendu car les cours s’arrêtent en mi-journée pour permettre aux enfants de s’exprimer sur le plan culturel. Ils ont l’opportunité de partager leurs découvertes et d’en apprendre davantage sur la cuisine locale, la traduction et l’histoire des noms des villages environnants. Les chefs de village viennent également fréquemment raconter des contes et des énigmes morales, ce qui permet aux enfants de renouer avec leurs racines. Pierre racontait régulièrement ces histoires à ses propres enfants, preuve que cette expérience l’avait accompagné tout au long de sa vie et contribué au personnage qu’il était devenu.
D’autres ont eu la chance de vivre des expériences inoubliables durant leur passage à l’école d’Omvan. Cette dernière dispose d’un stade de football ayant déjà accueilli des personnalités telles que Roger Milla, l’un des premiers joueurs africains à devenir une grande vedette sur la scène internationale. Ce stade était à l’époque utilisé par les religieux de la mission catholique pour organiser des rencontres sportives entre les villages avoisinants. Maintenant, c’est un espace réservé aux élèves, toutes classes confondues, dans lequel ils peuvent se rencontrer et échanger.
Au-delà de la frontière du stade de football, la zone est colonisée par la végétation. Il est difficile d’imaginer qu’il abritait l’hôpital Ad Lucem dans les années 60 et 90. Cet hôpital avait été l’un des tous premiers établis après l’indépendance du Cameroun, sous le règne épiscopal de Mgr Jean Zoa, premier archevêque du Cameroun. Bien que l’hôpital ait été détruit, la paroisse a construit quelques années plus tard un centre de santé pour accueillir les élèves, les enseignants, les membres du clergé et de l’administration qui seraient malades.
Mais cette glorieuse époque est bien révolue..
Bien qu’elle dispose de 10 salles de classe, seules 6 sont actuellement utilisées, accueillant tous les cycles de la SIL (Section d’Initiation au Langage) au Cours Moyen 2ème année (CM2), avec une moyenne de 20 élèves par salle. En 2022, 162 élèves étaient régulièrement inscrits.
Pourquoi cette école est-elle si importante pour la Fondation Pierre Thierry Noah ?
Les valeurs inculquées par l’école d’Omvan ont grandement contribué à forger l’identité de Pierre. Il a consacré beaucoup d’énergie et de ressources à la rénovation et à l’amélioration des conditions de vie et d’étude des élèves. Son désir était que les enfants puissent vivre l’expérience qui lui avait été si bénéfique et qu’ils grandissent avec l’amour de la culture et la méritocratie . Son dévouement à l’école et à ces élèves témoigne de sa passion pour l’éducation et de son désir de créer un avenir meilleur pour les enfants du Cameroun. La Fondation Pierre Thierry Noah a tenu à poursuivre l’action de Pierre. L’une de nos principales réalisations a été l’événement “La Rentrée des Héros” qui s’est tenu à l’école Omvan en septembre 2022. Cet événement a permis de faire don de 1 200 livres, qui resteront la propriété de la fondation et profiteront aux futurs élèves. En outre, la fondation a versé des bourses complètes aux élèves les plus courageux. Cet effort a contribué à réduire de 68 % le taux d’absentéisme à l’école.